Bien souvent, on s'inquiète pour les gauchers, qui sont réputés avoir plus de difficultés d'écriture que les droitiers. C'est un préjugé sans fondement. Si l'apprentissage de l'écriture est bien mené et que le gaucher tient bien son stylo et positionne bien sa main, il n'y a aucune raison qu'il ait plus de difficultés d'écriture qu'un droitier.
Graphopédagogie
Très souvent, les enfants dits "EIP", "précoces", "à haut potentiel" ou même "surdoués", qu'on appelle parfois affectueusement des "zèbres", ont des difficultés en écriture. On note même que les troubles graphomoteurs sont fréquents chez les enfants à haut potentiel. Une rééducation leur permettant de maîtriser le geste d'écriture leur est très profitable.
On trouve dans le commerce de nombreux cahiers vendus comme préparant à l'écriture, à destination des enfants de 3 à 6 ans. Il faut se montrer très réservé avec ces ouvrages. En effet, ils présentent presque toujours plusieurs inconvénients majeurs :
De nos jours, on tend à mettre facilement des étiquettes aux enfants. Un enfant qui lit mal va être catalogué "dyslexique", un enfant qui écrit mal "dysgraphique"... Pourtant, bien souvent, un apprentissage structuré vient à bout des difficultés, qui relèvent rarement d'un véritable handicap. Cependant, si handicap il y a réellement, il est important de ne pas passer à côté.